Ce texte interroge l’époque de ce début du XXe siècle où l’on meurt pour des écrits, des poèmes. Une époque de délation, calomnie, paranoïa collective, surveillance de tout instant, y compris par les proches, composent le lot quotidien avec « Au matin, ce que signifie/D’apprendre les morts de la nuit », sans oublier les fausses nouvelles et la peur partout, constamment.Dans cet univers noir, une femme Anna Akhmatova, aiguise son regard critique, protège sa liberté intérieure, résiste à l’acharnement qui, durant des dizaines et des dizaines d’années veut la réduire, étouffer sa voix, son écriture.Cet hommage se veut reconnaissance de dette et acte de mémoire.Que la nôtre ne s’émousse pas et vivifie le présent ! La peintre Krochka accompagne ce texte avec trois encres.
Editions Les Cent regards – 60 Imp. Ermengarde -34090 Montpellier
44 p. /Rivoli ivoire – 25€ (+ 5€ de port)